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Avant d’arriver à Chuquet-Genestoux, nous avions déjà rencontré de gros blocs de lave, qui paraissaient enchâssés dans les pouzzolanes ; mais c’est surtout au delà de cette petite butte, que la lave devient de plus en plus commune. Les blocs se rapprochent, se confondent, et l’on distingue bientôt une véritable coulée d’une lave très-dure et très-compacte. Cette coulée semble sortir des environs de Chuquet-Genestoux, et quoiqu’on ne puisse pas lui assigner positivement cette masse de scories, pour son point de départ, il est probable cependant que la lave et ces scories ont entre elles de grands rapports. Peut-être aussi ces gros blocs de lave, qui couvrent une partie de la plaine, sont-ils le produit d’une coulée qui se serait épanchée par quelque fissure du sol, à une époque où de violentes commotions ont bouleversé toute l’Auvergne.

Quelle qu’en soit l’origine, on marche sur la même lave jusqu’à la grande route du Mont-Dore que l’on traverse, et on la rencontre encore au commencement de la belle vallée de Fontanat.


    les laves se sont accumulées, et l’on y distingue aussi quelques vastes cratères qui appartiennent à une volcanisation antérieure, et qui ne deviennent sensibles pour l’observateur, que lorsqu’il est placé vers la moitié de la hauteur du puy de Dôme.