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ancien moulin, bâti au niveau du ruisseau. On appelle cette source le Canal, et effectivement à la manière dont l’eau s’en échappe, il semble qu’elle y est amenée de plus loin, et que la source n’est pas l’ouvrage de la nature. Le manuscrit d’Audigier, déposé à la bibliothèque royale, et cité par Delarbre, semble confirmer cette opinion dans le passage suivant :

« La ville de Clermont ne manquait pas d’eau de source dans l’espace que contenait son enceinte, dans les faubourgs et dans son propre territoire. Ces eaux jaillissent à Fontgiève, à Fontmaure, à Chamalières, aux Roches, à Saint-André, au Champet, à Rabanesse, à Saint-Jacques, à Saint-Pierre, à Jaude, à Beaurepaire, à Saint-Mart, à Sainte-Claire, à la Garde, à Saint-Alyre, à Bien-Assis, à l’Oradoux.

» Les eaux de Fontgiève, de l’Oradoux, de Fontmaure, de Bien-Assis, de Chamalières, de Saint-André, de Rabanesse, de Saint-Jacques, sont vives et saines ; les autres sont minérales.

» Ces sources ne suffisaient pas pour la commodité des quartiers hauts de la ville, il fallut recourir aux aquéducs. L’auteur de la vie de saint Austremoine a conservé la mémoire du