IV
matthieu lænsberg et corneille. — le théâtre contemporain. — l’odéon. — altercation. — regards jetés dans les maisons. — la place saint-sulpice. — le petit bossu. — histoire du cocher.
Un groupe était formé vis-à-vis de la porte : on écoutait des buveurs qui chantaient.
Quelques mots patriotiques atteignirent mes oreilles.
Il court en ce moment dans les rues de Paris une sorte de chanson, intitulée : Tapons d’sus. Elle traite peu favorablement les Autrichiens et passe pour un chant de guerre. À ce propos je fis une réflexion.
Pourquoi diable accable-t-on le peuple, toutes les fois qu’un événement glorieux se passe ou se prépare, d’une foule de mauvais petits imprimés, sur lesquels tout ce qu’il y a de garçons de magasin à Paris épanche sa bile ou son enthousiasme ? Croit-on que ce système d’éducation lui soit bien profitable ? et n’avons-nous pas assez de grands hommes et de belles œuvres, pour que nous puissions nous passer de ces sottises, où pétillent les fautes de français et les trivialités de langage ? On ne saurait croire quel retard ce mal, léger en lui-même,