C’est qu’en vérité ma maîtresse est bien aimable. Voilà la quatrième figure, approchons-nous. Il n’y a plus à en douter, ce monsieur lui prend la main avec une force… Par le pape, dussé-je brouiller toutes les danses et scandaliser l’assemblée, je…
« Madame, lui dis-je. »
Elle tourne la tête et m’aperçoit.
« Ah ! c’est vous, dit-elle. Eh bien ! vous amusez-vous ? »
Ritournelle. On marche, on court, on s’entremêle, je la perds de vue. Mon sang bout, mes yeux s’obscurcissent, je vais tomber.
Je m’appuie sur je ne sais quoi qui se trouve sous ma main ; quand je rouvre les yeux, la contredanse est terminée. Elle est loin ; il l’aura reconduite à sa place ; je sens à la fièvre qui me gagne que tous deux doivent rire et causer.
Allons !
N’est-ce pas une chose infâme qu’il y ait au monde un être qui se permette de rire et de causer avec ma maîtresse !
Allons.
Les voici, je suis près d’eux, que vais-je faire ? que leur dirai-je ? Ne serai-je pas ridicule ? Du scandale, et pourquoi ? Quels reproches leur adresser qui soient compris de ce public ?
Il me semblait tout à l’heure n’avoir que l’embarras du choix. Maintenant je ne sais plus. Ils m’ont à coup sûr grièvement offensé ; voilà ce dont je ne puis douter, il y a là pour moi une vérité plus éclatante que la lumière. Cependant je ne saurais dire comment,
Qu’est-ce, dira-t-on, si je lui cherche querelle ? que se passe-t-il ?
Messieurs, répondrai-je en signalant les deux accusés à la réprobation générale, messieurs, ils…