Page:Henri Poincaré - Électricité et optique, 1901.djvu/620

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reportons-nous à ce que nous avons dit plus haut de la théorie de Fresnel adaptée. Nous avons vu que, dans cette théorie, aux points où il v a de l'électricité positive, la densité de l'éther va constamment en augmentant. Or, d'après une formule bien connue, 9 représente la conden- sation de l'éther, c'est-à-dire l'excès de sa densité actuelle sur sa densité normale. Dans cette manière de voir, la densité de l'élec- < tricité libre serait donc proportionnelle. a ~. Il pourrait v avoir doute dans le cas où les corps chargés d 'élec- tricité sont en mouvement. On peut se demander alors si la den- dG si té de l'électricité doit être représentée par ou par

mais le résultat que j'ai en vue n'en sera pas changé. Supposons que H = =o, =constante; l'équation (6) devient D'ailleurs et satisferont comme 0 à l'équation (6 bis). 0/ di Cette équation est contredite par l'expérience, l 'électricité devrait être entraînée avec la même vitesse que la matière puis- qu'elle reste attachée aux corps qui en sont chargés et on devrait avoir, —-• et satisfaisant comme 0 à l'équation (6 ter). ~ ut Cette nouvelle théorie n est donc pas plus satisfaisante que la première. Mais ce n'est pas là la forme à laquelle Helmholtz s'est arrêté ; à la théorie de la dispersion que nous venons de discuter et qu'il avait développée avant le triomphe de la doctrine de Maxwell, il en a substitué une autre qu'il a exposée sur la fin de sa vie dans l e tome XLVIII des Annales de Wiedemann (Electromagnetische Theorie der Farbenzerstreuung). A ce mémoire de Helmholtz se rattache un travail de Reif (TVied. Ann., t. L, Fortpflanzung des Lichtes), qui examine les conséquences de la théorie de Helmholtz