intermédiaires si l'entraînement était partiel. La vitesse de la lumière dans le diélectrique en mouvement sera y 2, 1, pouvant avoir diverses valeurs suivant les hypothèses. Dans un conducteur en mouvement il peut se produire deux sortes de forces électromotrices d'induction, la première prove- nant de la variation du champ magnétique, la seconde provenant du déplacement du conducteur dans ce champ. De même dans un diélectrique en mouvement il doit se développer une force élec- tromotrice d'induction due au déplacement de ce diélectrique ; elle dépendra évidemment de la vitesse de ce diélectrique ; mais est-ce de la vitesse de la matière du diélectrique ou de la vitesse de l'éther qui y est contenu ? on peut faire les deux hypothèses. Dans le premier cas sera égal à —-, dans le second a — . D'autre part, si un diélectrique se déplace dans un champ électrique, s'il passe dans une région où l'intensité du champ est plus grande ou plus petite, sa polarisation variera ; on peut se demander si cette variation de la polarisation produira un courant de déplacement susceptible d'agir sur une aiguille aimantée. On peut faire à cet égard plusieurs hypothèses. On peut supposer que quand la polarisation électrique en un même point de l'espace demeure constante, il n'y a pas de cou- rant de déplacement, quand même le diélectrique en se dépla- çant passerait dans une région où cette polarisation est diffé- rente. En d'autres termes les composantes du courant de déplacement seraient, /, g, h étant les composantes du déplacement en un point donné invariablement lié à la matière du diélectrique mobile. On peut supposer enfin que les composantes du courant df sont ~ ~etque g, h sont les composantes du déplacement en un point donné invariablement lié à l'éther par- tiellement entraîné par le diélectrique mobile.
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