Page:Henri Poincaré - Leçons sur la théorie de l'élasticité, 1892.djvu/144

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iU LEÇONS SUR LA THÉORIE DE l'ÉLASTICITÉ Maintenant [j. est différent de zéro, car on a un rayon trans- versal; el [j. = o entraînerait ^ù^ = o. Comme est nul à cause de cette transversalité, il reste les deux seules conditions : iiz ' dz dz"^ dxf ~ ^ La dernière s'écrit aussi : (y'^ — fi-) (|; = o. Si les coefficients p et y'^ — ji^ ne sont pas nuls, les deux équations ne sont satisfaites que pour G = D=rro, c'est-à-dire s'il n'y a pas de rayon incident. Ilfautdoncp=oouy'- =[i^. p = o donne l'incidence normale p- = y'^ donne l'incidence à 45°. Dans ces deux seuls cas il n'y a pas de décomposition et le rayon réfléchi est aussi transversal. Dans tous les autres on a deux rayons réfléchis. 62. Vibrations possibles d'un corps élastique de dimensions finies. — Lamé croyait que les vibrations d'un corps élastique étaient ou uniquement transversales ou uni- quement longitudinales. Nous verrons qu'il ne peut en être ainsi. Comment Lamé a-l -il eu celte idée et comment ne s'est-il pas aperçu de sa fausseté? Lamé se représente un corps vibrant non dans le vide mais dans l'air. Par conséquent, à la surface du corps la pression est différente de zéro et nor-