Page:Henri Poincaré - Leçons sur la théorie de l'élasticité, 1892.djvu/17

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ÉTUDE CINÉMATIQUE DES DÉFORMATIONS 7 Quelquefois aussi on appelle ces quantités glissements. La raison en est simple. Pour passer de MNPQ au parallélogramme M'N'P'Q', un peut procéder de la manière suivante : 1° Allonger les côtés du rectangle dans le rapport 1 -f- a, pour MN, 1 -)- a2pourMP; 2° Déformer le rectangle ainsi obtenu M,N,P,Q, supposé articulé, de façon que la projection de P,Q, sur M,N, glisse sur cette droite de la quantité Pg X M,P^ qui aux infiniment petits du second ordre près est aussi Pg . MP . Si donc MP est égal à l'unité de longueur, il faudra faire glisser cette projection de la quantité P3. 6. Que devient la surface du rectangle? Avant la déformation, elle était ^x . og, après elle sera WW' . WP' sin cp. L'angle cp est voisin de -; donc sincp = 1 à des infiniment petits près du second ordre. L'aire du parallélogramme sera donc : c'est-à-dire : ce qui exprime que la dilatation superficielle dans un plan est égale à la somme des dilatations linéaires relatives à deux directions rectangulaires prises dans ce plan. 7. Considérons un parallélipipède rectangle d'arêtes parai-