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Page:Henri Poincaré - Leçons sur la théorie de l'élasticité, 1892.djvu/47

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ÉTUDE DES FORCES ÉLASTIQUES 37 En eflet, les actions des difTérenles molécules se réduisent alors aux attractions mutuelles des molécules deux à deux ; l'attraction ne dépend que de la distance des deux molécules considérées et reste la même si l'on en introduit d'autres. Donc l'énergie potentielle totale U est la somme des énergies potentielles dues à tous les couples de molécules, considérés successivement, c'est-à-dire que l'on a: U = F(R + ç)-|-F'(R' + p')H- chacune des fonctions ne dépendant que dun argument; par suite: dlidiV ~ "' C'est là un point important; nous en conclurons plus tard que dans l'hypotlièse des forces centrales il doit y avoir une relation numérique entre les coefficients d'élasticité X et ;j. de Lamé, ce qui fournit une méthode expérimentale pour rechercher si l'hypothèse des forces centrales est conforme à la réalité. 24. Nous avons supposé jusqu'à présent que toutes les mo- lécules étaii^nt libres; dans certaines théories, au contraire, on les suppose assujetties à des liaisons. Pour trouver dans cette hypothèse les équations d'équilibre, il suffit d'appliquer la méthode de Lagrange. Nous avons écrit les équations A,-hP,+X, = o B/+Q<+Y,- =o C,+R,- +Z,=o qui expriment que la molécule est en équilibre sous l'action