Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 1, 1892.djvu/160

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
148
CHAPITRE III.

à-dire en posant

de telle sorte que l’une des équations des aires devienne

(6)

et l’autre

(7)

Il s’agit maintenant de chercher les maxima de considérée comme fonction de et ces quatre variables étant supposées liées entre elles par les équations des aires (6) et (7). Nous pouvons donc écrire les équations auxquelles nous serons conduits et qui, jointes à (7), doivent déterminer et sous la forme suivante (où désigne une quantité auxiliaire) :

(8)

Est-il possible de satisfaire à ces équations ? Pour nous en rendre compte voyons quelle est la forme de la fonction J’observe d’abord que cette fonction ne dépend de et de que par leur différence de telle sorte que l’on a

Ensuite se présentera, sous la forme d’une série développée suivant les puissances croissantes de et de telle sorte que le terme général du développement sera de la forme suivante (à un coefficient près, ne dépendant que de et ) :