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CHAPITRE XXIV.

L’équation des forces vives peut donc s’écrire

Reprenons, d’autre part, les équations (9) du no 267 et ajoutons-les, après les avoir respectivement multipliées par  ; il viendra

Si l’on observe que

(puisque ), on conclura que

En comparant avec l’équation des forces vives, on trouve

ce qui montre que doit être homogène de degré par rapport aux ce qui pourrait se voir d’ailleurs directement. Maintenant, la valeur moyenne d’une fonction que je représenterai par la notation sera nulle si est la dérivée d’une fonction périodique ; on aura donc

et, en rapprochant de l’équation des forces vives, on tire

d’où

C’est le théorème de Jacobi.

(Ce théorème s’appelle généralement le théorème du Viriel ; Henri Poincaré le désigne d’ailleurs ainsi dans ses Leçons sur les hypothèses cosmogoniques.)