guliers appendices que l’on appelle queues. L’attraction newtonienne ne peut suffire à les expliquer et ils nous obligent à admettre l’existence d’une force répulsive. D’autres l’avaient dit avant Faye, mais il a trouvé tant d’arguments nouveaux à l’appui de cette opinion qu’il a beaucoup contribué à la faire triompher.
Quelle est maintenant la nature de cette force répulsive ? Bien des astronomes la regardaient comme électro-statique. Ce n’était pas l’avis de M. Faye ; pour lui c’était la chaleur du soleil qui devait repousser la matière subtile des comètes et, pour le prouver, il invoquait une expérience qui lui semblait mettre en évidence l’action répulsive des corps chauds. Aujourd’hui on n’est pas éloigné d’en revenir à cette manière de voir ; d’après la théorie de Maxwell, une source lumineuse doit repousser les corps légers et quelques physiciens prétendent avoir vérifié cette hypothèse par des expériences extrêmement délicates. S’il en était ainsi, l’idée triompherait, mais il faudrait admettre pourtant que l’expérience de M. Faye était fautive, car la force