de Maxwell serait certainement beaucoup trop petite pour être décelée par les moyens dont disposait le savant astronome.
Il ne dédaignait pas non plus notre infime planète ; les cyclones dont notre atmosphère est le théâtre l’ont occupé bien des années. Ces phénomènes sont-ils dus à des mouvements ascendants qui deviennent circulaires par l’effet de la rotation terrestre ? Ou bien nous viennent-ils d’en haut après avoir pris naissance sur les bords des grands courants aériens supérieurs ? C’est cette dernière idée qu’a adoptée M. Faye ; parmi toutes celles qu’il a défendues, c’est certainement pour celle-là qu’il a rompu le plus de lances. Les discussions qu’il a soutenues à ce propos sont encore dans toutes les mémoires, et je ne veux pas y revenir.
Mais il aimait à insister sur les rapprochements qu’on pouvait faire entre ces phénomènes météorologiques et ceux qu’on observe à la surface solaire et qu’il connaissait si bien. Le parallélisme lui paraissait frappant. Les taches correspondaient aux cyclones et naissaient dans les mêmes zones que les cyclones