ment à l’œuvre de l’Association Amicale ; j’y ai vu le doyen de nos Généraux, plusieurs Ministres, de savants Ingénieurs, le Directeur d’une grande compagnie, ceux qui ont conquis notre Empire d’outre-mer et ceux qui l’ont organisé, celui qui a fait sortir de terre, il y a trois ans, les splendeurs éphémères du Champ de Mars.
Je crois qu’il est inutile d’insister, car vous voyez assez combien cette liste est éloquente et comme elle doit me rendre modeste ; mais je dois vous parler d’autres réflexions qu’elle m’inspire. Tous ces hommes sont éminents, mais à des titres bien divers. Nos Camarades se sont illustrés dans la Guerre, dans les Finances, dans l’Administration, dans les Travaux Publics ; dans le cabinet, comme sur le champ de bataille, dans les Colonies, à bord des navires, sur mer et sur terre, et même sous terre. D’une si glorieuse variété, nous pouvons à bon droit être fiers, et pourtant c’est elle qui fournit aux détracteurs de notre École un de leurs arguments les plus chers.
Tant de fruits différents mûrissant sur un