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CONSÉQUENCES DE L'HYPOTHÈSE DE FOURIER

cule , ne dépend que de la différence des températures et nullement de ces températures elles-mêmes.

Fourier n’aurait pas fait de restriction si, au lieu de la formule :


il avait admis la suivante :

En effet, la quantité de chaleur cédée ne dépend évidemment que de , et  ; elle peut donc se représenter par :

ce que l’on peut écrire :


ou, en développant suivant les puissances croissantes de qui est très petit, puisque les molécules sont très voisines :

Le premier terme est évidemment nul, et en négligeant les puissances de supérieures à la première, on a :

7. Conséquences de l’hypothèse de Fourier. — En admettant l’hypothèse de Fourier :