5
CONSÉQUENCES DE L'HYPOTHÈSE DE FOURIER
cule , ne dépend que de la différence des températures et
nullement de ces températures elles-mêmes.
Fourier n’aurait pas fait de restriction si, au lieu de la
formule :
il avait admis la suivante :
En effet, la quantité de chaleur cédée ne dépend évidemment
que de , et ; elle peut donc se représenter par :
ce que l’on peut écrire :
ou, en développant suivant les puissances croissantes de
qui est très petit, puisque les molécules sont très
voisines :
Le premier terme est évidemment nul, et en
négligeant les puissances de supérieures à la première,
on a :
7. Conséquences de l’hypothèse de Fourier. — En
admettant l’hypothèse de Fourier :