leurs actions mutuelles qu’à des distances très petites.
La distance maxima à laquelle ces actions peuvent s’exercer s’appelle le rayon d’activité moléculaire.
L’introduction de cette hypothèse va nous permettre de simplifier l’expression de la fonction
Fig. 1.
Considérons un certain volume occupé par le milieu élastique et divisons ce volume en deux
parties et (fig. 1). La fonction des
forces dues aux actions mutuelles des molécules du volume total pourra
être considérée comme la somme des trois quantités suivantes :
1o du potentiel relatif aux actions mutuelles des molécules du volume
2o du potentiel dû aux actions mutuelles des molécules du volume
3o enfin, du potentiel résultant de l’action des molécules du volume sur les molécules du volume
Ce dernier potentiel est très petit. En effet, les molécules réagissant l’une sur l’autre doivent être à une distance
moindre que le rayon de la sphère d’activité moléculaire ;
par suite, les molécules du volume agissant sur celles du
volume et les molécules du volume agissant sur celle du
volume seront comprises à l’intérieur d’un volume limité
par deux surfaces parallèles à la surface de séparation de et
de et situées à une distance de cette surface égale au rayon
d’activité moléculaire. Ce volume sera négligeable par rapport
à et à et, si nous admettons que le nombre des
molécules d’un milieu est proportionnel au volume qu’elles occupent,
les molécules de chacun des volumes et qui
réagissent sur les molécules de l’autre volume seront en nombre