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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

Pour que l’angle ne soit pas petit, il faut que soit petit. Or :

Il faut donc que soit très voisin de Or est le rapport de la vitesse de propagation de l’onde réfractée à celle de l’onde incidente. Ces deux vitesses doivent donc être très voisines ce qui exige que les indices moyens des deux milieux soient peu différents.

THÉORIE DE M. SARRAU[1]

226. M. Sarrau suppose :

1o  Que la véritable vibration a pour composantes les quantités que nous avons appelées plus haut et

2o  Il admet en outre les principes fondamentaux de la théorie de la réflexion qui est due à Cauchy et d’après lesquels les trois composantes du déplacement seraient continues ainsi que leurs dérivées du premier ordre, mais à la condition de tenir compte, à côté des rayons transversaux observables, de rayons longitudinaux évanescents et inaccessibles à l’expérience.

Nous avons vu plus haut (216) quelles étaient les conséquences des principes admis par Cauchy. Si sont les trois composantes du déplacement dû à la lumière transversale (en prenant le plan d’incidence pour plan des et le plan de séparation pour plan des ), les quantités

  1. Journal de Liouville, deuxième série, t. XIII.