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PROPAGATION D’UNE ONDE PLANE — INTERFÉRENCES

de plus elle conduit aux mêmes équations que celles qui résultent de la théorie électro-magnétique de la lumière ; c’est cette hypothèse que nous adopterons de préférence.

47. Troisième hypothèse. Elle consiste à admettre que la vitesse de propagation des mouvements longitudinaux est imaginaire, c’est-à-dire que l’on a

Cette hypothèse rend mieux compte que la première de la réflexion et de la réfraction de la lumière ; mais elle conduit à admettre que la position d’équilibre du milieu élastique n’est pas toujours stable. Si l’équilibre est stable, le second terme du développement de la fonction par rapport aux doit être négatif ou nul. Or, nous avons trouvé (13) :

et, dans le cas des corps isotropes, on a (24) :

Si nous considérons le cas particulier où toutes les dérivées partielles sont nulles à l’exception de que nous supposerons égale à l’unité, les fonctions isotropes dont nous avons trouvé les valeurs, deviennent :

On a donc