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THÉORIE ÉLASTIQUE DE LA LUMIÈRE

Nous aurions obtenu un résultat tout à fait analogue en supposant le déplacement parallèle à

Si le déplacement est parallèle à l’équation

subsiste seule. L’intégrale

représente une vibration longitudinale, puisque le déplacement est perpendiculaire au plan d’onde, et la vitesse de propagation est

L’expérience nous apprend que les vibrations lumineuses sont transversales. En effet, dans les divers phénomènes de réflexion ou de réfraction, on retrouve toute la force vive du rayon incident dans les rayons à vibrations transversales. S’il existait des rayons à vibrations longitudinales, ils absorberaient une partie de cette force vive.

Nous admettrons donc qu’il n’existe pas de vibration longitudinale dans le rayon lumineux et par suite que :

7. Intensité lumineuse. Définition expérimentale. — Pour pouvoir comparer à l’expérience les conséquences des équations, il est indispensable de bien définir la quantité qu’on mesure dans les expériences, c’est-à-dire l’intensité lumineuse.

Il faut même donner de cette intensité deux définitions,