L’intensité sera donc proportionnelle à :
elle est donc proportionnelle au carré de l’amplitude
Il n’est nullement évident que l’on définisse ainsi la même chose que par la définition expérimentale. Nous sommes tout aussi bien en droit de supposer que l’action photographique est proportionnelle, non pas à l’énergie cinétique moyenne, mais à l’énergie potentielle ou à l’énergie totale moyenne.
9. Ces diverses définitions de l’intensité, équivalentes dans certains cas, comme nous allons le voir, correspondent à des façons différentes d’envisager le mécanisme de l’action photographique.
Considérons en effet les molécules d’éther qui, dans leur
Fig. 3.
position d’équilibre, occupent une
sphère infiniment petite Lorsque
l’éther entrera en vibration, le centre
de gravité de la sphère oscillera de
part et d’autre de et en même
temps la sphère se déformera : elle
prendra une forme assimilable à
celle d’un ellipsoïde (fig. 3) ; les axes de cet ellipsoïde
exécuteront aussi une série d’oscillations.
L’intensité dépend-elle de l’amplitude des oscillations de ou est-elle en relation avec l’amplitude des oscillations des axes de l’ellipsoïde ? Nous ne le savons pas.
Si nous admettons que l’intensité est proportionnelle à la force vive moyenne, comme les composantes de la vitesse sont