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Page:Henri de Latouche Olivier 1826.djvu/106

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OLIVIER.

qui se serait illustré en devenant le vôtre, mais qui doit, hélas ! mourir avec moi tout entier.

J’ignore comment j’ai eu assez de force pour tracer ces lignes. Je ne l’espérais pas en les commençant ; mais le terme de mon courage est arrivé. Mon cœur se brise, ma vue se trouble, ma main tremble et ne peut plus former que des caractères illisibles. C’en est fait, cette épreuve est plus forte que mon courage : mes larmes s’échappent, Emilie ! elles couvrent ce papier, et puisqu’elles arrêtent ma plume malgré moi, qu’elles soient mon dernier interprète, et vous disant tout ce que j’éprouve, mieux que ma main n’eût jamais pu l’exprimer. Adieu, chère et toujours plus chère Emilie, adieu pour la dernière fois, adieu pour jamais. »

À cette lettre était joint un paquet adressé à M. Pluvinet, avocat au parle-