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OLIVIER.

sonne : pas même la vôtre. Je ne voulais que votre tendresse, que votre amour, et je pars pour les conserver.

Mon nom est maintenant le vôtre ; mais avant qu’un mois soit écoulé, notre mariage sera rompu… Vous serez libre… libre même de former un nouveau lien. Vous seule cependant saurez quelle est ma destinée, et vous serez maîtresse de n’en révéler que ce que vous voudrez qu’on en apprenne. Vous pourrez donc ainsi porter mon nom, ou reprendre celui que vous avez eu jusqu’ici. Le dirai-je, pourtant ? Il me semble que ce n’est qu’en prenant le nom de mon épouse, que vous pourrez répondre à l’empressement curieux de la société, et expliquer mon départ d’une manière qui soit convenable ? croyez, toutefois, que votre intérêt seul me dicte ces réflexions, et non pas le vain soin d’un nom qui n’est pas peut-être sans quelque gloire,