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OLIVIER.

vous m’avez réduit ; mais que ce secret reste à jamais enseveli entre nous. Faites en sorte de vous détacher d’elle insensiblement ; mais surtout que mon nom ne soit jamais prononcé par vous dans les débats orageux qui doivent suivre votre séparation. Comptez-y ; mais dites-moi, je vous prie, quelle est la nature des torts qu’elle vous reproche dans les dernières de ses lettres. Il faut qu’ils soient bien grands pour mériter tout le courroux dont elle vous accable. — Ah ! dit Olivier avec une espèce d’embarras mal déguisé, c’est ce que je ne saurais vous expliquer dans ce moment ; mais oubliez cette dernière lettre, et jugez seulement par les autres de ce que pourrait être, comme épouse, une femme qui, après s’être abandonnée avec si peu de réserve et de modestie, outrage avec une aussi horrible violence ce que la veille elle