Page:Henri de Latouche Olivier 1826.djvu/72

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
66
OLIVIER.

On n’a pu savoir d’une manière certaine quel avait été le lieu de cette retraite ; on a des raisons de croire qu’il s’était rendu auprès d’un frère de son père qui, depuis long-temps, vivait retiré dans un couvent de la capitale, qu’il édifiait par sa piété.

Un mois s’était écoulé lorsqu’il reçut un paquet contenant plusieurs lettres parmi lesquelles il ne remarqua que celles qu’il reconnut pour être de l’écriture de madame de N., et en tête desquelles figurait celle que l’on vient de lire. Les autres avaient été écrites successivement, et la dernière, portant la date de la veille, ne contenait que ces mots, écrits d’une main tremblante : « Olivier, ne vous verrai-je pas au moins une fois avant… ? » La phrase n’avait pas été achevée.

Voici maintenant la lettre qui servait d’envoi et d’explication à ce funeste billet :