ceaux, études, palette, s’en vont à la dérive,
et il faut procéder à un sauvetage général.
Vient encore le chapitre des distractions.
Notre paysagiste, — je vous le dis à l’oreille, —
pourrait rendre des points au Léandre de la
comédie de Regnard. Un jour qu’absorbé dans
son travail il avait complètement perdu la perception
des réalités qui l’entouraient, ne s’avisât-il
pas de se reculer pour mieux juger de l’effet
de son étude ! ..................
heureusement l’hydrothérapie est souveraine
contre de pareilles absences…
De sa pointe vive et alerte, Daubigny a
raconté, dans une suite d’eaux-fortes aimées
des connaisseurs, les divers épisodes de ses
voyages. Il n’est pas un amateur aujourd’hui
qui n’ait feuilleté cette plaisante et familière
odyssée. Il n’est pas un artiste qui ne soit à
même de dire, en voyant flotter sur le fleuve
cette espèce de maisonnette zébrée de larges
raies de diverses couleurs, qui sont comme les
chevrons de ses nombreuses navigations : Voilà
le Botin !