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histoire

de Boucherat a le titre de conseiller et d’aumônier du roi. Un écrivain de l’ordre de Cîteaux, parlant de son habileté dans les sciences, dit qu’il ne trouva jamais de difficultés dans l’écriture qu’il n’éclaircît avec autant de pénétration que les plus habiles théologiens. Il mourut durant le chapitre général tenu à Cîteaux en 1613.

Le roi Henri IV renouvela, en 1601, les faveurs accordées par ses prédécesseurs, comme les exemptions de péage de minage, de droits de transport tant par terre que par eaux. T. ii, p. 343.Il ajoute qu’il a vu les lettres patentes de Louis-le-Gros, de l’an 1135, confirmées par Philippe-Auguste, par saint Louis, et par Philippe-le-Hardi.

T. iii, p. 259.Pendant la guerre de la Ligue, l’abbaye de Pontigny avait embrassé ce parti, qui était, en général, celui des personnes-attachées à la religion. En 1591, comme les ennemis de la Ligue cherchaient à s’emparer des revenus de l’abbaye pendant la vacance du siège, Edme de la Croix, abbé de Cîteaux, se transporta à Pontigny, et remit le gouvernement temporel à Edme Duguet, grenetier de Saint-Florentin, avec plein pouvoir de destituer ceux des gardes forestiers et autres employés de l’abbaye qui ne seraient pas de la sainte union des catholiques.

L’histoire parle très-honorablement d’Hélène, sœur de Claude de Boucherat, élue abbesse des Îles en 1622. Gall. Christ., XII, p. 480 et 500.Elle transféra ce monastère à Auxerre le 25 août 1636 après en avoir obtenu la permission du chapitre général de Cîteaux, dont il dépendait. Le nouvel établissement était dans un lieu appelé