Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/10

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graphique et, tout au plus, à divers moments d’une seule et même nationalité.


Indienne ou hindoue, comme on voudra, la littérature de cette vaste contrée est assez intéressante pour ne pas faire encourir à ceux qui s’en laissent séduire le soupçon de vain engouement, et assez, connue pour que l’entreprise d’en faire tenir en 300 pages l’histoire sommaire ne paraisse point trop hasardée. La masse en est énorme ; mais les œuvres-types s’y comptent, et celles-là seules appellent un examen quelque peu détaillé. Pour les autres, il ressortira, je l’espère, de l’index final, que je n’en ai omis aucune qui méritât mention parmi celles qui rentraient dans mon cadre étroitement délimité. Littérature pure, c’est tout ce que l’on trouvera dans mon livre : si la religion et la philosophie y tiennent une place assez ample, c’est qu’elles étaient indispensables pour éclairer l’esprit de la littérature à toutes ses époques ; quant à la science et à la technique, aux traités de médecine, d’astrologie, même de grammaire, de rhétorique et de poétique, je les ai résolument tenus à l’écart. Sacrifice peu pénible, en vérité, et dont le lecteur me saura gré ; car, si les Homère et les Théocrite