Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/111

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poi sie mu nitiiiui i.

udâna, comparables ;'i relie- des grands mys tiques de noire moyen &£

Heureuse la retraite du voyant qui Bail La l"i el s'j complaît ! Heureuse la \ ie inoffensive qui se contraint

'i ne gêner nulle autre vie ! Bienheureux qui ;i franchi

tout désir el qu'aucune passion n'agite! Bonheur su- prême de celui qui ;i banni la vanité de dire: « Je suis » ! \ inaya-Pitaka, MaJiâoagga, I. :!. 1.)

S. François d'Assise, Ste Thérèse étaient gais ; le Buddha aussi, et il recommandait la gaieté à ses disciples. < 'es lune- âmes durent à leur force même la discipline qu'elles s'étaient imposée, et elle- crurent devoir leur force à leur discipline : elles imposèrent leur conviction à il»"- millier- d'âmes croyantes, el de par cette suggestion puissante el douce des générations i litières ont çà et là, en quelques points isolés du temps et de l'espace, connu la joie de vivre. La poésie bouddhique, c'est l'in- tense effusion de reconnaissance de l'humanité envers ses miraculeux rédempteurs 1 .

1- Il faul au moins consacrer une note aux deux spôci

mens de | sie lyrique qui nous onl été canoniquemenl

préservés sous les titres de Thêragdthâ el Thêrtyàthd

I antiques des Doyens » el « des Doyennes u de la

c munauté. La joie du renoncement a i r- «i i \ . - . là aussi,

quelques accents émus. Mais ces moines, qui sonl censés |i-s plus ;iiici>'iis disciples du Maître, ces nonnes, dans la toule desquelles se confondent une reine volontairement descendue du trône el une courtisane repentie, reprennent trop volontiers le ton pédante! outrancier de la prédication

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