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Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/129

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a ses épaules, il précipite ses hordes hurlant qui vont semant la fièvre, la peste el la mort, [lest, uaturellement, le patron des sorciers qui, moyen- oant salaire, affrontenl son périlleux commerce et

onl forl de diriger à leur ^ r ré ses redoutables

traits; et, < me une telle puissance ne s'acquiert

qu'au prix de macérations inouïes, il devienl par contre coup le patron de ces ascètes fous il»' tor- tures volontaires qui, le corps couvert de cendres, marqués au front de son signe mystérieux, s'abîment dan- la contemplation extatique de ses perfections infinies.

C'est lui même qui leur en a donné le modèle: il est l'ascète-dieu . Un joui- (pic l'Amour essayait de le distraire de sa contemplation immobile, lui, sans bouger, sans un mot, se contenta de diriger sur l'indiscret visiteur le feu du troisième œil qu'il porte au milieu du front. L'Amour ne péril pas, les dieux sont ii h mortels; mais, consumé comme par un éclal de foudre, ilest, depuis ce temps, « le dieu sans

corps », et les portes le désignent coura enl sous

ce surnom 1 .

Sagesseet colère, «•'• , ^t tout Çiva. En tant que

��l. anaAga, ou bien encore pancaçara <• aux cinq flèches », pu*pâyudka « qui ;i des fleura pour armes»; 1rs flèches de l'Amour hindou sont cinq fleurs vermeilles, <-i il ;i osé en décocher une sur < iva. Son nom propre esl Kània, el il apparail déjà; mais bien vaguement, dans le Véda.

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