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116 LES l.l ! I ÊRA H RES DE L'INDE

remuanl ciel el terre, el chante effrontémenl des couplets dans le goûl de celui-ci 1 :

Je ne sais plus mes tercets, je me bats l'œil des versets ; Quanl à l'extatique transe, Mon précepteur m'en dispense. Mais on vide mainl Bacon, ( tu caresse maint tendron ; Puis, au bout «In chemin rude, On entre en béatitude!

( Je ne sont là que bouffées de satire ; mais encore n'ya-t-il pas de fumée sans l'eu. Le çivaïsme était un enfant perdu que le brahmanisme a sauvé en le

recueillant.

2. — Visnu

Les trois enjambées (p. 17), c'est tout ce que le Véda -ait du dieu solaire Visnu : la légende posté- rieure en sait bien davantage ; et d'abord, elle conte le détail de l'exploit. Le démon Bali régnait sur les trois mondes ; Visnu se présenta à lui sous les traits d'un nain, — le soleil à son lever : — il lui demanda autant de terre qu'il en pourrait couvrir en trois pas, requête aisément accordée ; le nain en trois pas franchit tout l'univers. Ainsi finit le règne des dé- mons et commença celui des dieux.

1. Karpûramanjari (qu'on retrouvera au chapitre «lu théâtre), I. 22.

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