Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/185

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

liAMAYANA - LE POEME Ifl9

de l'envoyer à la rescousse des démons qui troublent les exercices des pieux solitaires. Ils partent ensemble, lui et Laksmana, et L'ascète charme par ses récits la longueur du voyairc : épisodes de Çiva et l'Amour (p. 1 13), de Visnu et Bali (p. 116), etc. En chemin Râma rencontre et tue la femelle cannibale Tâtakâ. Parvenu à destination, il protège le sacrifice des ermites, et, quand luit la Qamme de leur autel. perce de ses flèches les Râksasas quile menacent. — Le lendemain, Viçvâmitra lui ap- prend que Janaka, roi de Mithilâ, possède, de la main des dieux, un arc merveilleux qu'aucun guer- rier n'a jamais su bander : à ce propos, longs récits d'autre^ légendes héroïques ou divines, sans rap- port direct avec le sujet. Ils se rendent à Mithilâ, demandenl à voir l'arc : on le leur amène, porté par 150 hommes sur un char à huit mues; Râma, d'un coup de main, le soulève, le bande, le brise, et Ja- naka émerveillé lui donne en mariage sa fille Sîtâ. Retour accidenté à Ayôdhyâ.

II. Ayôdhyâ Kânda « Livre d'Ayôdhyâ ». — Au bout de plusieurs années, Daçaratha vieilli songe au repos : il va proclamer roi son Bis Râma; mais, à l'instigation d'une vile esclave, sa deux ici ne épouse Kaikèyl se meta la traverse. Elle a barres sur lui: il lui a promis jadis de lui accorder un vœu quel- conque à son choix. Elle choisil aujourd'hui qu'il couronne son autre in- Bharata : et, comme le mal heureux père hésite cuire deux devoirs, elle lui fait

�� �