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Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/304

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- ss LES LITTÉRATURES DE L'INDE

«1»' reine. En attendant, elle demeurera sons la garde du chapelain. Mais à peine l'a i il emmenée, qu'il rentre en crianl au miracle : elle a disparu soudain dans un (clair!

Acte VI. — Intermède savoureux : le commis saireel deux agents de police a passent à tabac » un pauvre diable de pêcheur, qui offrait en vente un anneau précieux: il s'excuse tant qu'il peut, il l'avait trouvé dans le ventre d'un poisson' , il croyait pouvoir en disposer. Le commissaire va porter la bague au roi : il revient*, rapportant l'ordre de mettre le pêcheur en liberté ; le roi garde la bague et lui envoie un bracelet en échange; il a paru ému en la voyant. — La scène change : une nymphe céleste descend sur terre, [chargée par Mênakâ, la vraie mère de Çakuntalâ, d'épier l'atti- tude de Dusyanta. C'est, bien entendu, Mênakâ qui a enlevé sa fille, pour la soustraire aux affronts jusqu'à ce que se soient dessillés les yeux du roi. Ils le sont aujourd'hui : le roi paraît et raconte à Màdhavya l'effet magique de la vue de l'anneau; mais où est-elle maintenant, la bien-aimée, qu'il a repoussée dans son égarement fatal? Longue scène de mélancolie et de regrets, traversée de divers incidents, et terminée par l'arrivée de Mâtali,

1. On voit que ce joli thème mythique (solaire) a fait son chemin un peu partout et s'est accommodé à cent sortes d'aventures.

2. Le temps de faire dire :i l'un des agents : « Il traîne bien longtemps. » Telle est la naïveté de la mise en scène.

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