Aller au contenu

Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/305

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LE DRAME HEROIQI l

cocher du dieu Indra, qui invite le roi, delà part de son maître, à monter dan- son char et à se laisser conduire.

Acte VII. — Le roi se promène dans le ciel sur le char de Màtali. Le premier objet qui y Frappe sa vue, c*est un tout jeune enfanl bd périlleuse com- pagnie.

■ < "e-l un lionceau iju'il traîne

Non sans peine : La bête égratigne ei mord ; Il la tient par la crinière

Prisonnière, El i-ii d'être le plus fort. »

Ce petit héros, c'est le fil- de Çakuntalâ, lf -den. Bientôt il la voit elle même, elle le reconnaît, veut le saluer du \i\at consacré « Gloire au roi ! » Mais les sanglots L'étoufîent, et lui. radieux et délirant:

« Tu pleures. ..Je t'entends... N'achève pas! Ma gloire,

C'est ton fidèle amour, C'est ta lèvre pâlie, et la longue mémoire

I l'une ivresse d'un jour ! »

La Vikramôroaçlu Urvaçl prixde la bravoure», en cinq actes, est égalemenl de Kâlidâsa, et elle plonge dans le plus ancien passé légendaire <le l'Inde, puisque les amours du guerrier Purûravas etdela nymphe céleste Urvaçl ont inspiré même un bymne du Etig Véda (X, 95), pièce en dialogue

qui pourrait déjà passer pour un drame en mini.i

turc s'il non- était donné de la mieux comprendre. Depuis lors, tous les légendiers et tous les conteurs

19

�� �