Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/325

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I \ C0M1 DU l ROI [Ql I 309

En \ ain Le doux rêve Que poursuit sans 1 i->"\ e La puberté brè\ e T'eût fait tressaillir. »

Mais l'aborder, comment? L*' bouffon s'en charge : il lui va conter une bourde, et la conver sation s'engage, presque aussitôt interrompue par l'irruptioD d'Irâvatî, la jeune favorite. C'estune tempête: les suivantes sont interdites; Gautama voudrait bien être ailleurs; le roi se fait très humble, il implore son pardon, elle le lui refu — ce qui le met à l'aise pour recommencer.

Acte IV. — Gautama apprend au roi qu'à la nouvelle de l'esclandre la reine Dhârinl a fait mettre au cachot Mâlavikâ et sa compagne. « I [élas ! " soupire le pauvre amoureux,

(< Le '-"U i cha ateur et l'abeille acl i\ e,

Qui Bur les manguiers à la fleur hâtive, Paisibles rivaux, faisaient leur moisson, \u creux d'une souche informe et ridée < » ri t fui de concert La cinglante ondée Qu'amène le \ en< d'arrière saison. ••

Comment les tirer <\<- là? C'est encore affaire à Gautama. !-'■ roi va saluer la reine et s'informer de sa foulure; mais à peine sont il- ensemble que le bouffon entre «mi criant ;'i tue tête : il a été mordu par un serpent, il montre la marque des deux crocs

qu'il s'est faite avec u louble épine. Scène de

< 1 • -un in-, de terreur sincère, de frissons burlesques;

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