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LA COMÉDIE ÉROTIQl E 811

Pendant ce tei n |»-. le «jros (iautama s'est endormi contre la balustrade du pavillon. Entre [râvatî, accompagnée d'une suivante, qui, pour faire une niche au bouffon, le pousse avec uu bâton tordu qui ressemble à un serpent. 11 s'éveille : terreur, non jouée, cette fois ; le roi et Mâlavikâ accourenî .•m cri qu'il pousse; Irâvati bondil à ce nouvel ou- trage, et l'on ne sait comment tout cela Unirait, si la nouvelle d'un petit accident ne venait séparer les ri\ aies.

Acte V. - L'intermède du début nous appren que l'açôka a magnifiquement fleuri et qu'en ré- compense la reine a promis à Mâlavikâ unefaveur. On annonce aussi que l'armée du roi a remporté une grande victoire : dithyrambe- de- bardes de cour. Bientôt parait le roi, toujours soucieux ; puis la reine avec sa suite, et Mâlavikâ en toilette d'épousée. < !oup de théâtre : deux jeune- captives, amenées au roi parmi le butin conquis, se pros ternent aux pieds de Mâlavikâ en l'appelant « princesse »>. La nonne, alors, révèle la vérité: oui, Mâlavikâ est fille de roi; enlevée par des brigands, elle a été réduite en esclavage... Nouvelle péripétie : le lil- du roi, préposé à la garde du cheval sacré (cf. p. I 10), a mis en Euite une bande de Yavanas qui tentaient de s'en emparer. Dans l'allégresse générale, la reine fait demander à Irâ- vati la permission d'unir Mâlavikâ au roi : il ne dérogera pas, puisqu'elle est de uaissance royale.

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