Stûc’h, s. m., plume, etc., vir. stuaic « pointe », gael. stuaic « promontoire » : sens primitif mal défini. — Étym. inc.[1]
Stuc’hen, s. f., gerbe : dér. du précédent.
Stumm, adj., petit : comme qui dirait « ramassé », abstrait de dastumi analysé faussement da-stum-i. V. ce mot. Ou cf. al. stump « avorton »[2].
Stûr, s. m., gouvernail. Empr. hollandais stuur id.[3]
Sudélen, s. f., judelle (oiseau). Empr. fr. altéré. Cf. jualen.
Sûg, s. f., trait, corde d’attelage, cymr. syg « chaîne ». Empr. bas-lat. *sôca (cf. fr. populaire souquer « tirer »), d’origine inconnue.
Suien, s. f., dorade. Empr. lat. zëus. — Conj. Ern.
Sûl, s. m., dimanche, corn. [dèdh] sût, cymr. sul. Empr. lat. salis (diès).
Sûl-, préf. augmentatif, variante de seùl- « tellement ». V. ce mot.
Suḷa, vb., rôtir, flamber, cf. suein (V.) « noircir » : exactement « se flamber à l’ardeur du soleil », dér. d’empr. lat. sol. Cf. sûl. — Ern.
Sulbéden, s. f., imprécation : proprement « prière très instante, surprière ». V. sous sùl-, zôken et sioaz.
Sûn, s. m., suc, succion : abstrait de mbr. sunqffa sucer », cymr. sugno « sucer » et sugn[4] « succion », vbr. dis-sungn-etic «épuisé» : soit un celt. *sûk-nô « je suce », qui relève de la même rac. que lat. sûc-u-s et vir. sûg « suc », lat. sUg-ô et vir. sûg-i-m « je suce », ags. sac-an > ag. to suck, al. saug-en, lett. sùkt « sucer », lit. sùnk-ti « faire couler », etc.
Sûr, adj., aigrelet, cymr. sur. Empr. fr. sûr, d’origine germanique.
Suta, vb., siffler, flûter. Onomatopée, et cf. c’houitel.
Suzun, s. f., variante de sizun. V. ce mot et cf. burzud.
1 Ta, ton, ta. V. sous da et té.
2 Ta, variante écourtée de éta. V. ce mot.
Tabut, s. m., bruit, querelle, cf. fr. tabut, tabuter, tabuster, tarabuster, etc. : onomatopées de langage populaire et de provenance très indécise.
Taken, s. f., goutte, morceau : identique au fond à takon.