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II

La vie des hommes.


Revenons aux victimes humaines, dont le sang plus précieux que celui des animaux accroît trop souvent les palpitantes émotions des fêtes tauromachiques.

Voici quelques exemples d’accidents affreux et de morts d’hommes, qui montrent l’immoralité de ces jeux.

Le 25 décembre 1855, à Madrid, le célèbre Pucheta tenait la lice. Il tua trois taureaux ; onze chevaux et trois chiens furent éventrés ; neuf individus furent foulés aux pieds. Chacun disait, en sortant : « C’est une excellente