Page:Herbert - Essai sur la police générale des grains, 1755.djvu/212

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leur ôter pour jamais l’occasion de nous sous-tirer. Le François seroit le premier à portée d’acheter il ne seroit plus le Commissionnaire de l’étranger sur nos propres productions ; il s’empareroit de ce commerce ; & le frelon ne vivroit plus aux dépens de l’abeille.

AVANTAGES.


IL y a bien plus d’inconvéniens à retenir nos bleds dans l’inaction, qu’à leur donner un mouvement lucratif ; & si l’on ne craignoit d’effaroucher bien des esprits, on n’hésiteroit point à dire, que la liberté entière du commerce des grains, seroit le plus grand bien que l’on put faire au Royaume.