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Page:Herold - La Légende de Sainte Liberata, 1889.djvu/14

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Et, sur la paix des murs, des saintes byzantines
Brillent en des fraîcheurs de lis et d’églantines ;
Elles chassent le vol blémissant des effrois.


La vierge unit ses mains qui semblent des corolles
Et, le front incliné devant le Roi des rois,
Murmure lentement de pieuses paroles.


LIBERATA.

O doux Jésus, consolateur des affligés,
O Christ, protège-moi contre d’amers dangers.


O Maître souverain, Créateur de la terre,
Ton seul amour survit en ma pensée austère ;
Je suis ton humble esclave et je courbe le front.
Le démon Cupido m'épargna sa morsure
Et tes anges aux ailes d’or me raviront
Vers ton ciel qu'un printemps incorruptible azure.


O doux Jésus, consolateur des affligés,
O Christ, protège-moi contre d'amers dangers.


Seigneur, je veux aller, au clair parfum des cierges,
Parmi le blanc troupeau de tes épouses vierges,
Dans le chemin béni des saints éternels ;