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Page:Herold - La Légende de Sainte Liberata, 1889.djvu/15

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Les regards tournés vers les crucifix mystiques,
Je fuirai l'impudeur des rêves criminels
En le refugee ami de tes graves cantiques.


O doux Jésus, consolateur des affligés,
O Christ, protège-moi contre d’amers dangers.


En la douceur de l'existence où tu m’appelles,
Meurtrissant mes genoux au pavé des chapelles,
O mou Dieu, je prierai jusqu’au jour de mourir ;
S’il faut subir le vent des haineuses rafales,
Je saurai me soumettre et je saurai souffrir
Pour m’élever parmi tes splendeurs triomphales.


O doux Jésus, consolateur des affligés,
O Christ, protège-moi contre d’amers dangers.


Je veux suivre, ô Seigneur, la loi que tu m’imposes ;
Et mes sens percevront le frais parfum des roses
Que tes beaux séraphins sèment au paradis ;
Obscure, et sous l’ampleur virginale des voiles,
J'éviterai les yeux affronteurs et hardis
Et j’irai vers tes bleus parvis gemmés d’étoiles.


O doux Jésus, consolateur des affligés,
O Christ, protège-moi contre d’amers dangers.