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Page:Herold - La Légende de Sainte Liberata, 1889.djvu/29

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III





Dans la morne prison, où l’agonisant râle,
La vierge crie, en sa chrétienne ardeur : « Je crois. »
Elle qui va mourir, comme Dieu, sur la croix,
La foi l’a soutenue et son courage est mâle.

Les yeux, étincelants dans le visage pâle,
Vaguent sur le silence assombri des murs froids,
Où la lune jamais n’a tendu ses orfrois,
Où jamais le soleil vainqueur n’a mis son hâle.