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le roi.
« Merci, grand roi ; ton courage m’a sauvé. J’avais troublé un grand ascète dans ses méditations. Il m’avait maudit, et m’avait condamné à rester immobile jusqu’au jour où me toucherait le roi Nala. Les flammes allaient m’atteindre quand tu as entendu mon appel. Tu m’as délivré. Merci.
— Mon devoir n’était-il pas de t’assister dans la détresse ?
— Pour te prouver ma reconnaissance, je te révélerai l’avenir. Tu as encore à souffrir, Nala : il te faut expier un grave péché.
— Quoi ? J’aurais offensé les dieux par un péché ?
— Te souvient-il d’un soir où, pour le plaisir de tes enfants, tu feignis une chasse au lion ? Le jeu te divertissait fort, et tu en oublias d’adresser aux dieux les prières