yeux s’agrandissent ; ses regards ne quittent point un côté de la salle : elle y voit de nombreux princes qui, tous, ont la figure de Nala.
Mais bientôt elle revint à elle, et, sans trouble, elle réfléchit.
« C’est là une ruse des dieux. Ils se sont, tous, rendus pareils à mon bien-aimé. Qu’ils en soient pour leur artifice ; à Nala, à Nala seul je veux me donner. »
Et elle murmura une tendre prière :
« Ô dieux, j’ai entendu la parole des cygnes, et c’est le roi Nala que j’ai choisi pour maître. Je l’aime et lui serai fidèle. Oh, permettez, grands dieux, qu’il me soit révélé.
« Jamais par la pensée, jamais par la parole, jamais, ô dieux, je n’ai abandonne mon maître. Je l’aime et lui serai fidèle. Oh, permettez, grands dieux, qu’il me soit révélé.