Page:Herold La Vie du Bouddha.djvu/110

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la soif d’existence : voilà, ô moines, l’origine de la douleur. Je vous dirai, ô moines, la vérité sur la suppression de la douleur. Éteignez votre soif par l’anéantissement du désir. Bannissez le désir. Renoncez au désir. Délivrez-vous du désir. Ignorez ce qu’est le désir. Je vous dirai, ô moines, la vérité sur la voie qui mène à l’abolition de la douleur. C’est la voie sacrée, la voie aux huit branches : foi pure, volonté pure, parole pure, action pure, conduite pure, aspiration pure, mémoire pure, méditation pure. Vous connaissez, ô moines, la vérité sainte sur la douleur : personne, avant moi, ne l’avait aperçue ; mes yeux se sont ouverts, et à moi s’est découverte la douleur. La vérité sur la douleur, je l’ai comprise : il faut que vous la compreniez, ô moines. Vous connaissez, ô moines, la vérité sainte sur l’origine de la douleur : personne, avant moi, ne l’avait aperçue ; mes yeux se sont ouverts, et à moi s’est découverte l’origine de la douleur. La vérité sur l’origine de la douleur, je l’ai comprise : il faut que vous la compreniez, ô moines. Vous connaissez, ô moines, la vérité sainte sur la suppression de la douleur : personne, avant moi, ne l’avait aperçue ; mes yeux se sont ouverts, et à moi s’est découverte la suppression de la douleur. La vérité sur la suppression de la douleur, je l’ai comprise : il faut que vous la compreniez, ô