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Page:Herold La Vie du Bouddha.djvu/183

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voici qu’un faucon fondit sur la tête de Devadatta. On remarqua alors que, dans les cheveux, il avait gardé un diamant. On connaissait sa vanité, on en sourit. Le faucon emporta le diamant. Devadatta maintenant n’avait plus de bijou, mais ses compagnons se demandaient, en eux-mêmes, si sa foi était sincère.




XIX


Le Maître fut heureux de recevoir ses parents au nombre de ses disciples, et il les emmena dans le Bois des bambous.

Là, le triste Nanda souffrait fort d’être moine. Il songeait à Soundarikâ, il regrettait de l’avoir abandonnée, et, souvent, il la revoyait dans ses rêves. Le Bouddha connut sa misère ; il résolut de le guérir.

Un jour, il le prit par la main, et le conduisit sous un arbre où était perchée une guenon affreuse.

« Vois, lui dit-il, vois cette guenon : ne la trouves-tu pas belle ?

— J’ai vu peu d’êtres aussi laids, répondit Nanda.

— Vraiment ? reprit le Maître. Elle ressemble pourtant à ta fiancée d’autrefois, à Soundarikâ.