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Page:Herold La Vie du Bouddha.djvu/209

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autour d’elle, elle reconnut celui qui la sauvait. Elle se prosterna devant le Maître et lui fit une pieuse aumône. Alors, il dit :

« Prends un miroir, Viroupâ. »

Elle obéit, et elle eut un cri de surprise et de joie. Elle était belle comme une fille des Dieux. Elle voulut encore adorer le Bouddha. Mais il avait disparu.

Cependant, Ganga n’avait pas évité les moqueries de ses compagnons.

« Pourquoi n’as-tu pas amené ta femme à la fête ? lui disaient-ils. C’est, sans doute, que tu as peur de la montrer. Il faut donc qu’elle soit d’une grande beauté. Tu n’es qu’un jaloux ! »

Ganga ne savait que répondre. La fête ne le divertissait guère. Un de ses amis lui tendit une coupe pleine d’une liqueur enivrante :

« Bois, Ganga, cria-t-il. Nous rions et tu pleures presque. Ris avec nous. Bois : cette liqueur t’apprendra à rire. »

Ganga prit la coupe. Il but. Il commença à s’animer. Il but encore. Bientôt, il fut ivre. Il buvait toujours, et, enfin, il tomba dans un lourd sommeil.

« Courons chez lui, pendant qu’il dort, se dirent ses amis. Nous verrons sa femme, et nous saurons pourquoi il nous la cache. »

Ils entrèrent dans la maison de Ganga. Viroupâ