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Page:Hervey - La Famille de Mourtray T1.djvu/32

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en histoire naturelle, et dessinoit très-bien.

Le déplorable état d’indigence auquel il étoit réduit, le forçoit à chercher des moyens de subsistance, en donnant des leçons de français ; mais dans le lieu misérable de sa retraite, si peu de personnes avoient les moyens ou la volonté de payer la foible rétribution qu’il exigeoit, que le pauvre homme seroit probablement mort de faim, si Mourtray ne l’avoit engagé à donner des leçons à sa fille, et M. du Masson fut trop heureux de faire l’acquisition d’une jeune écolière si intelligente et si aimable.

Dans les premiers temps il se rendoit tous les jours à Downton ; son salaire à la vérité n’étoit pas considérable, mais on l’invitoit fréquemment à dîner, et jamais invitation ne pouvoit venir plus à propos ; ensuite, lorsqu’il devint