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Page:Hervey - La Famille de Mourtray T1.djvu/56

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en secret d’être séparées de leurs concoissances ; mais ce n’étoient pas elles que l’on consultoit.

Lord Wilmington ayant été empêché pendant trois ans, par ses affaires d’Irlande, et par d’autres causes, de faire son voyage annuel dans ses possessions du nord, jugea prudent de dédommager ses voisins de sa longue absence, en les recevant plus fréquemment chez lui. Il avoit alors différentes vues secrettes, et il jugea que rien ne seroit plus propre à les favoriser que de donner quelques bals. D’abord il espéroit que cet amusement chéri des femmes, lui gagneroit les cœurs de toutes les épouses, de toutes les mères et de toutes les hlles des environs, et il s’attachoit surtout à elles à cause de la grande influence qu’il leur supposoit 5ur l’esprit des hommes. En second lieu, il souhaitoit extrêmement de