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Page:Hervey - La Famille de Mourtray T1.djvu/55

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pour la résidence de la famille à Wilmington, ils invitoient rarement leurs amis de Londres à venir les voir, le comte trouvoit toujours quelque prétexte pour s’en dispenser ; il savoir qu’une maison de campagne où l’on reçoit des citadins est à la vérité fort agréable, mais exige de grandes dépenses, et c’étoit déjà bien assez de celles qu’il s’imposoit lui-même, pour acheter la faveur de sa province. L’avarice et l’ambition se livroient sans cesse des combats au-dedans de lui, de sorte qu’il arrivoit rarement que l’une de ces deux passions triomphât sans causer à l’autre de violentes angoisses.

Lady Wilmington qui, à la ville, étoit très-répandue dans le monde, n’étoit pas fâchée, pendant quelques mois, de jouir du repos de la campagne : les jeunes ladys à la vérité murmuroient