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Page:Hervey - La Famille de Mourtray T3.djvu/17

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secrets, dont souvent elles-mêmes n’avoient pas de connoissance, ou parcs que le devin avoit pris de secrètes informations sur leur compte.

Emma dit que certainement elle ne lui avoit rien fait connoître de ce qui la concernoit. — Êtes-vous bien sûre de cela, madame, dit Sydney avec un léger sourire ? croyez-vous que les paroles soient toujours nécessaires pour révéler ce qui se passe en nous ? rendez plus de justice à vos yeux et à votre physionomie, leur langage est trop expressif pour qu’on puisse s’y méprendre.

Emma rougit, et pour détourner la conversation, elle demanda à Sydney depuis quand il étoit de retour. — Depuis hier au soir seulement, madame. En ce moment il vint à la pensée d’Emma qu’assurément c’étoit par lui qu’elle avoit entendu prononcer son